250 Transformation de Fourier. Applications.

Transformation de Fourier. Applications.

analysis

Transformation de Fourier dans

Définitions et premières propriétés

AMR08

p. 109

Définition 1. Soit une fonction mesurable. On définit, lorsque cela a un sens, sa transformée de Fourier, notée par

Exemple 2 (Densité de Poisson). On pose , . Alors et, , .

p. 156

Exemple 3 (Transformée de Fourier d’une gaussienne). On définit , Alors,

p. 109

Lemme 4 (Riemann-Lebesgue). Soit , existe et

Remarque 5. La transformée de Fourier d’une fonction intégrable n’est pas forcément intégrable.

Théorème 6. , est continue, bornée par . Donc la transformation de Fourier est bien définie.

Corollaire 7. La transformation de Fourier est une application linéaire continue.

Proposition 8. Soit . Alors :

  1. .

  2. .

  3. Pour tout , et ,

  4. Pour tout ,

p. 120

Proposition 9. Soit .

  1. On suppose et . Alors,

  2. On suppose . Alors, la -ième dérivée partielle de existe, et,

GOU20

p. 169

Application 10. On considère pour . Alors, vérifie ce qui permet de retrouver l’3.

Convolution

AMR08

p. 75

Définition 11. Soient et deux fonctions de dans . On dit que la convolée (ou le produit de convolution) de et en existe si la fonction est intégrable sur pour la mesure de Lebesgue. On pose alors :

Exemple 12. Soient . Alors existe pour tout et

Proposition 13. Dans , dès qu’il a un sens, le produit de convolution de deux fonctions est commutatif, bilinéaire et associatif.

Théorème 14 (Convolution dans ). Soient . Alors :

  1. pp. en , est intégrable sur .

  2. est intégrable sur .

  3. .

  4. L’espace vectoriel normé muni de est une algèbre de Banach commutative.

p. 114

Proposition 15. ie. est un morphisme d’algèbres.

Corollaire 16. L’algèbre n’a pas d’élément unité.

Application 17.

Théorème 18 (Formule de dualité).

Inversion

Théorème 19 (Formule d’inversion de Fourier). Si est telle que , alors

Exemple 20. Une solution de l’équation intégrale d’inconnue : est pour .

Corollaire 21. La transformation de Fourier est une application injective.

Proposition 22. Soient et telle que , alors

Transformation de Fourier dans d’autres espaces

Dans

p. 122

Théorème 23 (Plancherel-Parseval).

Remarque 24. En termes de produit scalaire, la formule précédente s’écrit

Théorème 25. Soit . Alors :

  1. Il existe une suite de qui converge vers dans .

  2. Pour une telle suite , la suite converge dans vers une limite indépendante de la suite choisie.

Définition 26. La limite est la transformée de Fourier de dans .

Proposition 27. Les transformations de Fourier et coïncident sur .

Remarque 28. On a prolongé à , mais il faut prendre garde au fait que désigne deux applications distinctes : et , ces deux applications ne coïncidant que sur .

Proposition 29. Soit . On a les relations suivantes :

Corollaire 30. Lorsque et , on a

Théorème 31 (Formule d’inversion de Fourier-Plancherel). L’opérateur de Fourier-Plancherel est un automorphisme d’inverse .

D-L

p. 451

Exemple 32. On pose et on a . Or, . On peut calculer sa transformée de Fourier dans :

Dans

AMR08

p. 133

Définition 33. Une fonction est dite à décroissance rapide si .

Exemple 34. est à décroissance rapide sur .

Définition 35. On appelle classe de Schwartz, noté , l’espaces des fonctions de telles que :

  • .

  • est à décroissance rapide ainsi que toutes ses dérivées.

Proposition 36. est un espace vectoriel stable par dérivation, par multiplication par un polynôme, par produit, par conjugaison et par translation.

Théorème 37.

  1. .

  2. .

Théorème 38. est un automorphisme bicontinu de dont l’inverse est donné par

Applications

Séries de fonctions

GOU20

p. 284

Théorème 39 (Formule sommatoire de Poisson). Soit une fonction de classe telle que et quand . Alors :

Application 40 (Identité de Jacobi).

Bases hilbertiennes

BMP

p. 110

Soit un intervalle de . On pose , .

Définition 41. On appelle fonction poids une fonction mesurable, positive et telle que .

Soit une fonction poids.

Notation 42. On note l’espace des fonctions de carré intégrable pour la mesure de densité par rapport à la mesure de Lebesgue.

Proposition 43. Muni de est un espace de Hilbert.

Théorème 44. Il existe une unique famille de polynômes unitaires orthogonaux deux-à-deux telle que pour tout entier . C’est la famille de polynômes orthogonaux associée à sur .

Exemple 45 (Polynômes de Hermite). Si , alors

p. 140

Lemme 46. On suppose que , et on considère la famille des polynômes orthogonaux associée à sur . Alors , . En particulier, l’algorithme de Gram-Schmidt a bien du sens et est bien définie.

Application 47. On considère la famille des polynômes orthogonaux associée à sur et on suppose qu’il existe tel que alors est une base hilbertienne de pour la norme .

Contre-exemple 48. On considère, sur , la fonction poids . Alors, la famille des n’est pas totale. La famille des polynômes orthogonaux associée à ce poids particulier n’est donc pas totale non plus : ce n’est pas une base hilbertienne.

En probabilités

G-K

p. 239

Soit un vecteur aléatoire.

Définition 49. On appelle fonction caractéristique de , notée , la transformée de Fourier de la loi (définie à un signe près) :

p. 165

Remarque 50. Si est un vecteur aléatoire réel admettant pour densité, alors

p. 239

Théorème 51. Soient et deux vecteurs aléatoires réels. Alors,

Exemple 52.

  • .

  • est la fonction génératrice de .

Théorème 53. Soit , alors dans pour une variable aléatoire réelle,

Corollaire 54. On se place dans le cadre du théorème précédent. On a :

Théorème 55. Si et sont deux vecteurs aléatoires réels indépendants :

  1. .

  2. .